Syrie : L’Iran dit avoir tiré des missiles contre des positions de l’EI à Deir Ez-Zor

Les Gardiens de la révolution iraniens (pasdarans) ont annoncé, le 18 juin, avoir tiré une salve de 6 missiles balistiques moyenne portée contre des « bases terroristes » situées dans la région de Deir Ez-Zor, une province syrienne contrôlée en grande partie par l’État islamique (EI ou Daesh). Sauf erreur, il s’agit d’une première.

D’après leur communiqué diffusé par le site Sepahnews, les Gardiens de la révolution expliquent que ces tirs de missile étaient une réponse aux attentats ayant visé, le 7 juin, le Parlement iranien et le mausolée de l’imam Khomeiny à Téhéran (17 tués). Ces deux attaques avaient été revendiquées par l’EI.

Ces missiles balistiques, vraisemblablement de type « Zolfaghar » (ou Zulfiqar) selon l’agence de presse Tasnim, ont été lancés depuis les provinces iraniennes de Kermanshah et du Kurdistan. Ils ont visé, « avec succès », la « base de commandement et de regroupement (…) des terroristes à Deir Ez-Zor », dans l’est de la Syrie, ont précisé les pasdarans.

Plus tard, le général Amir-Ali Hadjizadeh, le commandant de la force aérospatiale du corps des Gardiens de la révolution a expliqué que les missiles avaient « traversé le ciel irakien et […] frappé leurs cibles en Syrie. » Et d’ajouter : « En même temps, des drones qui avaient décollé de Damas ont survolé la région de Deir ez-Zor et ont transmis les (images) des frappes. »

En outre, le général Hadjizadeh a affirmé qu’un des missiles a frappé un « petit bâtiment » où étaient rassemblés des chefs de l’EI. Une démonstration, selui, des « capacités de l’Iran. »

Le missile Zolfaghar est une nouvelle version de la gamme des Fateh-110. D’une portée de 700 km, il a été présenté au public pour la première fois en septembre 2016, lors d’une parade militaire marquant le 36e anniversaire de la guerre Iran/Irak.

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