Les forces françaises ont mis hors de combat une vingtaine de jihadistes lors de l’opération Dague

Dans le droit fil des opérations Panga et Bayard, menées respectivement en avril et en mai, la force française Barkhane est intervenue à nouveau dans le cercle de Douentza, au Mali, à 200 km au sud-ouest de Gao, près de la frontière avec le Burkina Faso. C’est dans cette région que sévit notamment le groupe jihadiste burkinabé Ansarul Islam.

Ainsi, les renseignements précédemment collectés ont permis d’identifier un nouveau secteur occupé par des groupes armés terroristes (GAT) dans la forêt de Serma. D’où le déclenchement, le 28 mai, de l’opération « Dague », avec l’objectif de le réduire.

Dès la tombée du jour, les Mirage 2000 du plot chasse de Niamey ont commencé par effectuer des frappes aériennes sur les positions jihadistes. Puis des hélicoptères d’attaque Tigre ont pris le relais.

Sous la protection du dispositif aérien et avec l’appui d’éléments d’infanterie et du génie, les hélicoptères NH-90 Caïman TTH et Puma ont déposé des groupes de commandos. Rapidement, les positions jihadistes sont tombées une à une.

L’opération a été « couverte » par un drone MALE (Moyenne Altitude Longure Endurance) MQ-9 Reaper ainsi que par un avion de patrouille maritime Atlantique 2, déployé à Niamey depuis quelques semaines. Grâce à ce dispositif, le commandement a pu avoir une appréciation précise de la situation tactique et ainsi assurer la coordination des actions en temps réel.

D’après l’État-major des armées (EMA), à l’issue de cette opération, qui a pris fin le 1er juin [le jour même où des militaires français ont été blessés à Tombouctou par des tirs de mortier, ndlr], au moins 20 jihadistes ont été « mis hors de combat ». Les fouilles effectuées dans la foulée ont permis de mettre la main sur des armes individuelles et « collectives » (mitrailleuses), des munitions et « d’autres ressources », probablement du matériel informatique et de communication.

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