Le BPC Mistral est arrivé au Japon pour participer à un exercice amphibie

Comme annoncé en mars dernier, le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral et la frégate légère furtive (FLF) Courbet sont arrivés au Japon, le 29 avril, dans le cadre de la mission « Jeanne d’Arc« , qui permet aux élèves officiers de marine d’effectuer leur stage d’application.

Les deux navires ont accosté à la base navale de Sasebo, située dans la préfecture de Nagasaki (sud-ouest) afin de participer aux premiers exercices conjoints des forces françaises, britanniques, américaines et japonaises.

Ces manoeuvres amphibies auront lieu du 3 au 22 mai, dans les eaux nippones ainsi qu’à Guam et les îles Mariannes, dans l’ouest du Pacifique. Une compagnie de Marines américains et deux sections des forces d’autodéfense japonaises embarqueront à bord du BPC Mistral. Ce dernier compte également deux hélicoptères Merlin de la Royal Navy et une soixantaine de marins britanniques.

« Cet exercice est destiné à renforcer la confiance et la coopération entre les pays participants », a expliqué, le 28 avril, l’état-major japonais.

Ces dernières années, le Japon a mis l’accent sur la préparation de ses forces terrestres à mener une opération amphibie, dans le cas où il serait nécessaire d’user de la force pour l’archipel Senkaku/Diaoyu, dont l’appartenance est revendiquée par Pékin, au même titre, d’ailleurs, que la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale. Et cela est la source de tensions récurrentes avec d’autres pays de la région, qui ont aussi quelques prétentions territoriales.

« Plus qu’un simple exercice naval, ce sera une manoeuvre amphibie qui enverra un message clair à la Chine », avait affirmé une source militaire à l’agence Reuters, en mars, alors que l’organisation de cet exercice avec le BPC Mistral n’était pas encore confirmée.

« Les navires français effectuent des exercices multilatéraux qui permettent de développer la coopération régionale et de marquer la présence militaire française dans différents espaces maritimes », a plus sobrement indiqué le colonel Patrick Steiger, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA), lors du dernier point presse du ministère de la Défense, à Paris.

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