En 2016, les ventes d’armes ont rapporté plus de 15 milliards de dollars à la Russie
En 2016, la Russie a conforté sa place de deuxième exportateur mondial d’armes derrière les États-Unis avec des livraisons ayant dépassé les 15 milliards de dollars. Ce montant est supérieur à celui qui avait été constaté un an plus tôt (14,5 milliards de dollars), alors que le secteur de l’armement est l’un des principaux visés par les sanctions décidées par les Occidentaux en relation avec la crise ukrainienne.
Si l’Inde, la Chine, le Vietnam et l’Algérie sont de « gros » clients de l’industrie russe de l’armement, ces exportations ont toutefois concerné 52 pays au total.
Quant à la Syrie, elle ne fait pas partie des clients importants. Du moins pour le moment. « Grâce aux efforts de la Russie, Damas a échappé au sort de Tripoli. Mais il est évident que la Syrie a d’autres préoccupations en ce moment. Nos armes l’intéressent, mais plus aucun gros contrat n’a été conclu depuis 2011 », rappelait, en juin 2016, Sergueï Tchemezov, le directeur général du conglomérat d’État Rostec.
Cependant, il n’est pas certain que cette tendance se poursuive dans les années qui viennent au regard des prises de commandes, le montant de ces dernières s’étant élevée à seulement 9,5 milliards de dollars en 2016, année au cours de laquelle la France a signé pour 20 milliards d’euros de contrats avec des clients étrangers.
« Les possibilités offertes par les armes russes, leur fiabilité exclusive et leur efficacité se démontrent dans la lutte contre les terroristes en Syrie, dans la lutte contre le terrorisme dans tout le Proche Orient », a commenté le président russe, Vladimir Poutine, lors d’une réunion dédiée au secteur de la Défense, le 22 mars.
« Le recours à l’aviation et aux moyens de défense antiaérienne dans ces conditions de combat réelles apporte une précieuse expérience au personnel de l’aviation et aux ingénieurs, ainsi qu’aux concepteurs de la production nationale militaire », a ajouté le maître du Kremlin.
