Quatre personnes placées en garde à vue dans l’affaire des deux Famas volés

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De retour d’une mission Sentinelle à Paris, le 2 février, trois militaires du 4e Régiment de Chasseurs de Gap, firent un arrêt pour déjeuner dans un restaurant McDonald’s, situé dans la zone commerciale de La Verpillière, en Isère. Seulement, une fois leur repas avalé, ils ne purent que constater le vol de deux Famas, laissés dans leur véhicule utilitaire banalisé.

Immédiatement, toutes les unités de gendarmerie de la région ont été mises en alerte. Mais les 250 militaires mobilisés pour retrouver la trace des deux fusils d’assaut firent chou blanc, ou presque. Seul le véhicule – volé – des suspects fut retrouvé dans un quartier sensible de Villefontaire.

Mais ce n’était que partie remise. En effet, dans le cadre d’une opération de grande ampleur menée le 5 février, quatre personnes ont été interpellées et placées en garde en vue dans le cadre de cette affaire.

Les gendarmes de la Section de recherches de Grenoble, appuyés par leurs camarades du GIGN, ont procédé simultanément à ces interpellations à Villefontaine et à Creys-Mépieu, deux communes proches de La Verpillière. Et, les deux fusils ont été retrouvés, d’après le procureur de Vienne, Jérôme Bourrier.

D’après le parquet de Vienne, qui a ouvert une enquête en flagrance pour « vol avec dégradation » et « détention d’arme de catégorie A », la piste terroriste est écartée. En revanche, celle d’un « vol d’opportunité » semble la plus plausible étant donné que la zone commerciale où s’étaient arrêtés les 3 militaires est connue pour ce genre de forfait.

Selon une source « proche du dossier » et citée par l’AFP, il serait précisément question d’un « vol d’opportunité doublé d’un concours de circonstances ». En clair, les voleurs ne s’attendaient pas forcément à tomber sur un véhicule militaire et encore moins sur deux Famas. Et, comme l’occasion fait le larron…

Par ailleurs, dans la nuit du 5 au 6 février, une armurerie a été dévalisée dans le même département, précisément à Passins. En effet, plusieurs dizaines de fusils et de carabines ainsi que des milliers de cartouches ont été dérobés. L’enquête a été confiée, là aussi, aux gendarmes de la Section de recherches de Grenoble.

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