Le Japon a lancé son premier satellite militaire de télécommunication

Le 24 janvier, une fusée H2-A a été lancée depuis la base de Tanegashima afin de placer en orbite le satellite de télécommunication « Kirameki-2 » pour le compte du ministère japonais de la Défense. Une première au Japon.

Ce satellite géostationnaire, encore appelé « X-Band defence communication numéro 2 », permettra d’améliorer les échanges directs entre les unités des forces d’autodéfense nippones grâce à un réseau haut débit de grande capacité.

Exploité par DSN Corporation, une filiale de l’opérateur privé SkyPerfect JSAT, Kirameki-2 doit se positionner à la verticale de l’océan Indien afin de pouvoir être utilisé par les troupes japonaises déployées au Sud-Soudan dans le cadre de la MINUSS [Mission des Nations unies au Sud-Soudan, ndlr] ou engagées dans la mission de lutte anti-piraterie au large de la Somalie.

En outre, depuis 2011, le Japon dispose d’une base militaire à Djibouti. Et il est question de l’agrandir afin d’accroître son influence dans cette partie du monde afin d’y contrer celle de la Chine.

S’il est le premier à être mis en service, Kirameki-2 n’est que le second satellite de la série. En effet, il aurait dû être précédé par Kirameki-1. Mais son lancement, prévu en juillet 2016, a dû être reporté en mars 2018 à cause de dommages subis pendant son transport vers la Guyane, d’où il devait lancé par une fusée Ariane. Un troisième engin, Kirameki-3, devrait être mis sur orbite d’ici 2020.

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