L’Indonésie va acquérir 5 avions de transport A400M Atlas

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Malgré les problèmes rencontrés lors de son développement (le dernier en date ayant été constaté au niveau des boîtes relais des réducteurs d’hélices des turbopropulseurs TP-400) qui mettent son constructeur, Airbus, sous pression, l’avion de transport A400M « Atlas » ne manque pas d’atouts à faire valoir.

Ainsi, après une première commande portant sur 4 exemplaires obtenue en Malaisie, l’A400M a visiblement séduit l’Indonésie, qui cherche à moderniser sa flotte d’avions de transport, laquelle repose actuellement sur des C-130 Hercules.

En effet, selon IHS Janes, le gouvernement indonésien a donné son feu vert pour l’acquisition de 5 A400M. Ces appareils seront destinés soit au Skadron Udara 31 soit au Skadron Udara 32. Le montant de cet investissement serait de l’ordre de 2 milliards de dollars. Une somme qui doit prendre en compte, en plus du prix des appareils, des services associés (maintenance, logistique, formation).

Cette information n’est pas une surprise étant donné que le ministre indonésien de la Défense, Ryamizard Ryacudu, avait dit, en mai 2016, avoir « un projet d’achat d’A400 à l’Europe (…) mais en petit nombre seulement » car « il n’est pas nécessaire d’en acheter beaucoup. » Cela étant, l’avion d’Airbus était en concurrence avec l’AN-70, du constructeur ukrainien Antonov.

La décision d’acquérir de nouveaux avions de transport a été motivée par l’accident, en juin 2015, d’un C-130 Hercules, dans lequel 141 personnes perdirent la vie.

L’Indonésie représente un marché relativement important pour Airbus. En 2012, Jakarta avait en effet signé une contrat pour 9 avions C-295. Plus récemment, Airbus Helicopters a livré à la marine indonésienne les 3 premiers hélicoptères AS565 MBe Panther sur une commande de 11 exemplaires.

Selon ses propres estimations, Airbus espère vendre l’A400M à plus de 400 exemplaires (en plus de ceux commandés par les pays à l’origine du programme) au cours des 30 prochaines années. « Des opportunités se présenteront à nous lorsque des pays remiseront les C-130 (Hercules) et les C-17 », avait fait valoir, en 2011, Didier Vernet, le responsable en chef du développement des marchés de l’industriel européen.

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