La coalition anti-jihadiste a doublé le nombre de ses conseillers militaires à Mossoul

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Face à l’État islamique (EI ou Daesh) à Mossoul, le rapport de force est évidemment favorable aux forces de sécurité irakiennes (FSI), lesquelles peuvent compter sur l’appui aérien fourni par la coalition anti-jihadiste dirigée par les États-Unis.

Seulement, leurs unités ne sont pas toutes au même niveau. Ainsi, celles de l’Iraqi Counter Terrorism Service (ICTS) paraissent plus aguerries et efficaces que celles de l’armée régulière. Or, l’une des difficultés à Mossoul est de pouvoir tenir le terrain repris à Daesh, comme l’ont montré, en décembre, les combats autour de l’hôpital Salam, au cours desquels la 9e division irakienne a subi de lourdes pertes, l’obligeant à se retirer des quartiers de Wahda et de Sumer.

Alors que les opérations ont repris à Mossoul, après une « pause opérationelle » de deux semaines, la coalition anti-jihadiste a indiqué, le 4 janvier, avoir porté le nombre de ses « conseillers militaires » auprès des forces irakiennes à environ 450. Soit deux fois plus qu’auparavant.

Ces conseillers militaires ont été déployés lors des deux dernières semaines, a précisé le colonel américain John Dorrian, le porte-parole de l’opération Inherent Resolve. Ce renfort fait partie d’une « série de mesures » prises pour « accélérer » l’avancée des forces irakiennes, a-t-il continué.

Toujours d’après le colonel Dorrian, ces conseillers militaires restent « derrière la ligne de front ». Cependant, a-t-il continué, ils sont susceptibles d’entrer dans Mossoul, comme cela est déjà arrivé « à plusieurs reprises ».

Fin décembre, un officier américain avait indiqué que des conseillers militaires allaient se rapprocher de la ligne de front et pénétrer dans les quartiers est de Mossoul. « L’intégration accrue des militaires américains au sein des forces irakiennes permettra de mieux coordonner la surveillance, le soutien aérien et les mouvements de troupes », avait-il expliqué, estimant la prise de risque « modérée ».

Pour le moment, les forces irakiennes tentent de chasser Daesh de la partie orientale de Mossoul, au milieu de laquelle coule le fleuve Tigre. Avant la pause opérationnelle décidée en décembre, elles avaient réussi à prendre le quart de la ville.

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