Plus de 12.000 heures de vol au compteur des trois drones Reaper de l’armée de l’Air

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En juin 2015, les trois drones MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) MQ-9 Reaper mis en oeuvre depuis Niamey par l’escadron 1/33 Belfort dans le cadre de l’opération Barkhane, avaient franchi le seuil symbolique des 5.000 heures de vols. Et encore, le troisième appareil n’avait été livré que quelques semaines plus tôt.

Près d’un an et demi plus tard, ces trois drones comptent, au total, plus de 12.000 heures de vol (soit 500 jours). C’est dire s’ils sont indispensables pour mener à bien les opérations anti-jihadistes dans la bande sahélo-saharienne!

Grâce à leurs capteurs, à leur grande autonomie et à leur capacité de fournir en temps réels des informations immédiatement exploitables aux troupes engagées au sol, les MQ-9 Reaper, souligne l’armée de l’Air, « font peser une menace permanente contre les terroristes, contraignant ainsi leur liberté d’action et leur capacité d’initiative. » D’autant plus que les données qu’ils collectent permettent également de planifer les missions à venir.

En effet, ces drones sont surtout utilisés pour les « préparations renseignement de l’espace opérationnel » (PREO) ainsi que pour recueillir des informations en compléments d’autres capteurs (imagerie spatiale, nacelle de reconnaissance emportée par les avions de combat, etc…).

Ces MQ-9 Reaper sont mis en oeuvre par un équipage de 4 opérateurs : un pilote, qui doit avoir au minimum la qualification de sous-chef de patrouille, un opérateur capteur (SENSO, Sensor operator), qui est un navigateur officier système d’armes (NOSA), un opérateur image, qui analyse les données en temps réel et un coordinateur tactique qui, précise l’armée de l’Air, « fait remonter au pilote de manière permanente une synthèse des informations transmises par les opérateurs. »

Un équipage de Reaper est entouré de spécialistes du renseignelent, lesquels « dissèquent, recoupent et légendent les clichés fournis par le drone, révélant des détails qui passeraient inaperçus aux yeux du simple néophyte. »

Évidemment, la fiabilité de ces drones est essentielle. Or, leur taux de disponibilité (86,5%) est le plus important des aéronefs en service dans l’armée de l’Air.

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