Le sous-marin nucléaire d’attaque « Rubis » jouera les prolongations au moins jusqu’en juillet 2017

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Initialement, le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) « Rubis » aurait dû rejoindre Cherbourg au début de l’année prochaine afin d’attendre d’y être « déconstruit ». Et cela, après 33 ans de service, ce qui est déjà important pour un navire de ce type.

Dans le même temps, le SNA « Suffren » (ou classe Barracuda) aurait dû le remplacer étant donné que sa livraison était attendue en 2017. Seulement, comme l’a expliqué Laurent Collet-Billon, le Délégué général pour l’armement (DGA), DCNS et AREVA-TA, les constructeurs de ce sous-marin, ont pris deux ans de retard sur le calendrier, en raison d’un « problème de qualité de travail à laquelle », le constructeur naval « doit remédier de manière volontariste. »

Ce retard n’est évidemment pas sans causer quelques soucis à l’état-major de la Marine nationale, qui voit poindre une possible « rupture temporaire de capacité » alors que, visiblement, les sous-marins russes ont pris l’habitude de visiter les fonds du golfe de Gascogne.

Aussi, pour éviter d’en arriver là, et comme l’avait suggéré, cet automne, le député Gwendal Rouillard, le SNA Rubis pourrait être prolongé jusqu’à l’entrée en service du Suffren. M. Laurent Collet-Billon avait également émis cette hypothèse. Cela dit, la Marine nationale n’a pas trop le choix. Mais encore faut-il que cela soit possible.

En tout cas, assure Mer&Marine, il est acquis le SNA Rubis jouera les prolongations, au moins jusqu’en juillet 2017. Selon le site spécialisé,  la Marine « se donne » cette échéance pour décider, en fonction des études en cours, s’il est possible ou pas de prolonger ce sous-marin jusqu’à la livraison du Suffren, en 2019.

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