Un drone tactique Sperwer s’est écrasé dans la Meuse

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Plus de peur que de mal. Dans la soirée du 29 novembre, un drone Sperwer mis en oeuvre par le 61e Régiment d’Artillerie (RA) de Chaumont s’est écrasé dans un jardin, après avoir endommagé le toit et la véranda d’une maison à Senon, dans la Meuse.

« Il s’agit d’un crash programmé », a expliqué, au quotidien L’Est Républicain, l’officier de sécurité des vols du 3e Régiment d’Hélicoptères de Combat (RHC) d’Étain, où un détachement du 61e RA a été envoyé pour un exercice. « L’engin a détecté une anomalie et a automatiquement actionné son parachute », a-t-il ajouté, avant de préciser que « c’est la première fois qu’elle telle panne se produit. »

Enfin, c’est sans doute vrai à Étain… Car de nombreux Sperwer, qui font partie du Système de drones tactiques intérimaire (SDTI), ont été perdus lors d’interventions extérieures, notamment en Afghanistan. Dans un rapport publié par le Sénat en 2013, l’on apprenait que 13 (sur 30) avaient été perdus en opération et que le coût du maintien en condition opérationnelle (MCO) des 17 restants avait explosé.

Cela étant, ce drone tactique sera déployé à Bangui afin de donner une capacité de renseignement à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies unies pour la statilisation de la République centrafricaine (MINUSCA).

Pour rappel, le SDTI sera prochainement remplacé par le drone Patroller de Sagem, commandé à raison de 14 exemplaires pour 350 millions d’euros.

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