Irak : Première frappe dans la profondeur effectuée conjointement par des Rafale Air et Marine

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Dans la nuit du 15 au 16 octobre, soit peu avant le lancement de la phase 2 de l’offensive visant à reprendre la ville de Mossoul à l’État islamique (EI ou Daesh), les Rafale de l’armée de l’Air et de la Marine nationale ont, pour la première fois, effectué conjointement une mission de frappe dans la profondeur contre une centre jihadiste de fabrication d’engins explosifs improvisés (IED).

Au total, ce raid planifié contre cet entrepôt de l’EI, situé à une trentaine de kilomètres au sud de Mossoul, a mobilisé 8 appareils, dont 3 Rafale de la base aérienne projetée (BAP) en Jordanie, 4 Rafale M et un avion de guet aérien E2C Hawkeye du porte-avions Charles de Gaulle.

Le rôle de chef de mission a été assumé par un équipage de l’armée de l’Air qui « qui s’est chargé de préparer et coordonner la mission à distance », a expliqué l’État-major des armées (EMA). En tout, 8 missiles de croisière SCALP [Système de croisière conventionnel autonome à longue portée, ndlr] ont « touché et détruit ce centre situé au cœur du territoire contrôlé par le groupe terroriste ».

Pour rappel, les Rafale de l’armée de l’Air ont la capacité d’emporter deux SCALP tandis que ceux de la Marine nationale ne peuvent tirer qu’un seul missile de ce type.

« Cette action intervient après des semaines de frappes des aéronefs français, dans le cadre de la coalition internationale, en soutien direct aux opérations terrestres des forces irakiennes et kurdes près de Mossoul en Irak », a fait valoir l’EMA.

L’un des avantages du SCALP est qu’il permet de frapper des objectifs avec une extrême précision, à grande distance. Depuis le début de l’opération Chammal, au moins une soixantaine de missiles de croisière ont été tirés par les forces aériennes françaises.

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