L’Arabie Saoudite a lancé des manoeuvres navales près du détroit d’Ormuz

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En février, l’Arabie Saoudite avait organisé des manoeuvres d’une ampleur inédite, appelées North Thunder (Ra’ad Al-Shamal). Ces dernières, auxquelles 20 pays participèrent, prévoyaient des exercices terrestres, aériens et navals.

Plus de 8 mois plus tard, et alors que les tensions avec Téhéran restent toujours aussi vives, Riyad a lancé d’importants exercices navals dans le secteur du détroit d’Ormuz, là-même où plusieurs incidents récents ont récemment eu lieu entre des éléments de la marine iranienne et des navires de l’US Navy.

Appelées « Gulf Shield 1 », ces manoeuvres visent, selon l’amiral Majid Al-Qahtani, à s’assurer des capacités de combat des forces navales du royaume et à protéger les eaux saoudiennes contre « toute tentative d’agression ».

Toujours d’après l’amiral Al-Qahtani, Gulf Shield 1 doit aborder tout le spectre des opérations navales, y compris la guerre électronique, le déploiement de Marines et la lutte anti-sous-marine. En outre, des exercices avec des tirs réels sont au programme.

Reste à voir la réaction iranienne après le lancement de ces manoeuvres saoudiennes. À plusieurs reprises, Téhéran avait menacé de bloquer le détroit d’Ormuz quand il était question d’une action militaire contre son programme nucléaire controversé. Mais pas seulement… En décembre 2011, un responsable iranien avait agité cette menace en cas de sanctions contre les exportations pétrolières de son pays.

Or, pour les monarchies du Golfe, le détroit d’Ormuz est stratégique dans la mesure où il leur permet d’écouler leur production de pétrole.

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