Le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé pour sa troisième mission contre Daesh depuis janvier 2015

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Comme prévu, le porte-avions Charles de Gaulle a appareillé, le 19 septembre au soir, de sa base de Toulon pour ensuite mettre le cap vers la Méditerranée orientale. L’annonce a été faite par le colonel Patrick Steiger, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA).

Comme pour le déploiement de CAESAR (Camion équipé d’un système d’artillerie) en Irak, peu de détails ont été donnés par l’EMA au sujet de ce troisième engagement du porte-avions français contre l’État islamique (EI ou Daesh) depuis janvier 2015.

Ainsi, la composition du groupe aéronaval (TF473) constitué autour du porte-avions n’a pas été communiquée. L’on sait juste que la frégate anti-sous-marine allemande Augsburg en fera partie (comme lors de la précédente mission du Charles-de-Gaulle) de même que, probablement, le destroyer de type Arleigh Burke USS Ross (pour le coup, ce serait une première…).

En outre, le groupe aérien embarqué (Gaé) sera, et c’est aussi inédit, composé de 24 Rafale M et d’un hélicoptère NH-90 NFH. Enfin, deux avions de guet aérien E2-C Hawkeye complèteront ce dispositif.

Ainsi, avec l’appui de la TF473, l’opération Chammal disposera de 36 Rafale (24 de la Marine, 12 de l’armée de l’Air). Le positionnement du porte-avions en Méditerranée orientale devrait permettre – sans doute – de mener des vols de reconnaissance au-dessus de la Libye, comme cela avait été le cas en novembre dernier.

Quoi qu’il en soit, cette mission sera la dernière du porte-avions français, ce dernier devant subir, début 2017, son second arrêt technique majeur, qui le rendra indisponible pendant au moins 18 mois.

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