La Syrie affirme avoir abattu deux appareils israéliens; Tsahal dément

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Dès le début du conflit syrien, Israël a fixé au moins deux lignes rouges. La première vise à empêcher tout transfert d’armes à destination du Hezbollah tandis que la seconde consiste à ne tolérer aucune violation de son territoire. Aussi, Tsahal dispose d’une certaine liberté d’action en Syrie, même avec la présence de l’aviation russe dans la région.

Jusqu’à présent, les chasseurs-bombardiers israéliens n’ont pas (ou peu) été inquiétés par les forces aériennes syriennes, que ce soit lors de l’opération Orchard contre le réacteur nucléaire d’Al-Kibar, menée en septembre 2007, ou encore lors de différents raids aériens ayant visé le Hezbollah en Syrie. Et cela doit certainement agacer Damas, dont la défense aérienne a pourtant été en mesure d’abattre un RF-4E Phantom turc en 2012.

Aussi, et alors que la trêve prévue par le plan russo-américain pour la Syrie venait d’entrer en vigueur, l’aviation israélienne a, selon Tsahal, de nouveau effectué des frappes en territoire syrien, après la chute d’un obus sur le plateau du Golan.

L’état-major syrien a par la suite confirmé ce raid. Mais pas seulement. « Les forces aériennes de l’ennemi israélien a mené à à 01H00 locales (22H00 GMT) une agression » contre une position de l’armée syrienne à Qouneitra », non loin de la ligne de démarcation avec Israël, a-t-il affirmé. Et de prétendre que la défense aérienne [syrienne] a riposté en abattant un avion militaire dans le sud-ouest de la province et un drone de reconnaissance à l’ouest de Saassaa [province de Damas] ». Ce qui aurait été une première.

Seulement, Israël n’a pas tardé à dementir les affirmations syriennes. « Il n’y a rien de vrai là-dedans », a réagi le commandant Arye Shalicar, un porte-parole de Tsahal. « Deux missiles sol-air ont été tirés de Syrie après la mission menée (par les avions israéliens) dans la nuit contre des positions de l’artillerie syrienne. La sécurité de l’aviation n’a à aucun moment été compromise », a précisé, via twitter, le colonel Peter Lerner.

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