Face à l’activité aérienne russe, 4 Mirage 2000-5 français assurent la police du ciel des pays baltes

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Comme annoncé en juin, quatre Mirage 2000-5 du Groupe de Chasse 1/2 Cigognes ont décollé de la base aérienne de Luxeuil le 28 août pour rejoindre celle de Siauliai, en Lituanie, afin d’assurer la police du ciel des pays baltes, confrontés à une activité aérienne russe importante dans leur environnement immédiat.

Ainsi, par exemple, lors d’une visite à Paris en mai, le ministre estonien de la Défense, Hannes Hanso, avait même dénoncé les provocations inacceptables » de l’aviation militaire russe, accusée de violer régulièrement l’espace aérien de son pays.

Les aviateurs du 1/2 Cigognes ont mis deux jours pour monter en puissance et être en mesure de relever leurs homologues portugais, qui, depuis fin avril, tenaient en alerte 4 F-16, dans le cadre de la mission Baltic Air Policing de l’Otan.

« Mécaniciens, armuriers, spécialistes en télécommunication, en logistique, en avionique… ont ainsi pu tester tous les matériels indispensables à une prise d’alerte permanente qui durera quatre mois », explique ainsi l’État-major des armées.

« Les délais de réaction fixés dans le cadre de l’opération Baltic Air Policing imposent (…) de disposer, sans interruption, d’avions prêts au décollage, armés en permanence », ajoute-t-il.

Pour l’armée de l’Air, il s’agit de la 6e participation à la mission Baltic Air Policing, la première ayant eu lieu en avril 2007. La dernière remonte à 2014, avec des Rafale puis des Mirage 2000 déployés à Malbork, en Pologne. À l’époque, la mission de l’Otan avait été renforcée après l’annexion de la Crimée par la Russie.

Actuellement, le format de Baltic Air Policing est de 8 avions de combat, la Luftwaffe ayant, de son côté, relevé les 4 Eurofighter Typhoon déployés par la Royal Air Force à Ämari, en Estonie.

Outre leur mission de police du ciel, les Mirage 2000-5 du 1/2 Cigognes seront aussi amenés à participer aux exercices de l’Otan planifiés dans la région.

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