Cinq commandos américains blessés lors de combats contre l’EI en Afghanistan

La branche afghano-pakistanaise de l’État islamique (ou « Province de Khorasan ») a revendiqué, le 23 juillet, un nouvel attentat suicide commis à Kaboul. Le bilan de cette attaque terroriste, qui a visé une manifestation de la minorité chiite Hazara, est de 80 tués et de plus de 230 blessés.

Par la suite, l’armée afghane a lancé, dans le cadre de l’opération « Shafaq », une offensive « majeure » contre les positions occupées par l’EI dans la province de Nangharar. Et, un porte-parole du ministère afghan de la Défense, Dawlat Waziri, a évoqué une participation des forces spéciales américaines.

C’est ainsi que 5 commandos américains ont été blessés par des balles ou des éclats au cours de ces derniers jours, lors « d’opérations conjointes avec l’armée afghane », contre l’EI. L’information a été donnée le 28 juillet par le général John Nicholson, le commandant de la mission Resolute Support de l’Otan.

Deux militaires américains blessés ont d’ores et déjà réintégré leur unité. Quant aux trois autres, ils ont dû être évacués. Ils ont « bon moral », assuré le général Nicholson.

Toujours selon ce dernier, les combattants de l’EI sont en train de reculer vers le sud de la province de Nangharar, frontalière avec le Pakistan. « Nous estimons qu’ils sont désormais entre 1.000 et 1.500″ au total dans le pays, alors que l’estimation était encore de 3.000 en janvier », a-t-il affirmé. « Nous poursuivrons Daesh jusqu’à sa défaite en Afghanistan », a-t-il ajouté.

Fin avril, le porte-parole de la mission Resolute Support, le général Cleveland, avait déclaré que l’aviation américaine avait effectué environ 70 frappes sur les positions de l’EI en Afghanistan et que, par conséquent, les capacités de l’organisation jihadiste s’en trouvaient réduites. Toutefois, il avait mis en garde contre la résilience de cette dernière.