Un général belge à la tête de l’EUTM Mali

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Malgré un budget contraint (mais ça va changer dans les années qui viennent, la Belgique ayant décidé de porter ses dépenses militaires à 1,5% de son PIB… en 2030), les forces armées belges sont, comme leurs homologues françaises, à la fois sollicitées sur leur territoire national, avec la mission intérieure Homeland, et sur les théâtres extérieurs.

Ainsi, la semaine passée, et conformément à ce qui avait été annoncé, 6 chasseurs-bombardiers F-16 belges ont relevé autant d’appareils néerlandais déployés en Jordanie depuis octobre 2014, dans le cadre de la coalition anti-État islamique (EI ou Daesh) dirigée par les États-Unis.

Par ailleurs, la mission européenne de formation de l’armée malienne (EUTM Mali), est désormais commandée par le général belge Éric Harvent. Ce dernier a remplacé, le 1er juillet, le général allemand Werner Albl.

En février, en réponse à la demande d’assistance faite par la France dans le cadre de l’article 42-7 du Traité de l’Union européenne, Bruxelles avait en effet décidé de renforcer sa participation à l’EUTM Mali, en faisant passer les effectifs belges de 90 à 175 militaires. Pour rappel, la mission européenne compte 580 personnels de 26 nationalités différentes.

Il revient ainsi à l’armée d’outre-Quiévrain de fournir environ 30 postes supplémentaires dans les fonctions d’état-major et d’encadrement de l’instruction. En outre, 55 militaires belges seront affectés à une Équipe conjointe de conseil et d’entraînement (CMATT – Combined Mobile Advisory and Training Team), dont la mission d’assurer des formations « décentralisées », c’est à dire dans les régions maliennes.

« Les activités d’entraînement, de formation et de conseil, grâce notamment au déploiement des CMATT dans les régions, constituent l’un des principaux efforts du troisième mandat de la mission », explique l’EUTM Mali. « Cet effort vise à soutenir les leaders des FAMa [Forces armées maliennes, ndlr] à tous les niveaux, afin de leur permettre de mener eux-mêmes la formation et l’entraînement de leurs propres unités », a-t-elle ajouté.

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