Cinq casques bleus togolais tués dans le centre du Mali

 

Au 30 avril dernier, et depuis son lancement, en juillet 2013, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali déplorait la perte de 86 casques bleus, essentiellement à cause d’attaques menées par les groupes jihadistes.

Depuis, cette liste s’est malheureusement allongée. Le 18 mai, 5 militaires tchadiens ont perdu la vie lors de l’attaque, par des éléments présumés d’Ansar Dine, de leur convoi logistique dans la région de Kidal (nord du Mali).

Puis, le 29 mai, journée internationale des Casques bleus, alors 5 soldats du contingent togolais de la Minusma ont été tués dans une embuscade, tendue dans le centre du Mali, précisément à 30 kilomètres à l’ouest de Sévaré, ville située dans la région de Mopti.

Cette attaque a eu lieu seulement quelques jours après la mort de 5 soldats maliens, tués par l’explosion d’une mine au passage de leur convoi, entre les localités d’Ansongo et d’Indelimane (nord).

A priori, selon un témoignage rapporté par l’AFP, les Casques bleus togolais étaient en mission dans un secteur où il y avait eu précédemment des tensions entre des agriculteurs et de éleveurs nomades. Faut-il y voir un lien?

En tout cas, la Minusma a qualifié cette attaque d’acte « terroriste ». La région où cette dernière a eu lieu est connue pour être celle où est implanté le Front de libération du Macina (FLM), une organisation apparue début 2015. Dirigé par Amadou Koufa, membre influent de la secte fondamentaliste Dawa, ce groupe jihadiste, allié à Ansar Dine, actif dans le secteur de Kidal, serait composé essentiellement d’anciens combattants peuls du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

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