L’agence de recherche du Pentagone a présenté une prothèse révolutionnaire

prothese-20160514La Defense Advanced Research Projects Agency (Darpa), l’agence de recherche et de développement du Pentagone, a présenté, cette semaine, quelques innovations et autres axes de recherches qu’elle finance.

Parmi ces innovations, une prothèse révolutionnaire, conçue par un laboratoire de l’Université John Hopkins, a particulièrement retenu l’attention. Nul doute qu’elle donnera de l’espoir aux soldats qui, sérieusement blessés, ont dû être amputés d’un membre.

La prothèse présentée est une main artificielle pouvant être contrôlée naturellement, comme un membre normal. Pour cela, un socle métallique sur lequel elle est fixée doit être implanté lors d’une opération chirurgicale sur l’os du bras, au niveau où il a été amputé.

Ce socle contient des capteurs qui reprennent les signaux des nerfs qui, avant l’amputation, allaient jusqu’à l’extrémité des doigts. Et c’est ce qui rend donc possible le contrôle de cette main artificielle, dont le seul (petit) défaut est de ressembler à celle de Dark Vador. Pour le moment, cette prothèse est encore expérimentale : il lui faut encore obtenir des autorisations pour pouvoir être disponibles.

Une présentation de cette main artificielle a été faite par Johnny Matheny, dont le bras gauche a été amputé en 2008. Il a ainsi une opération de « réinnervation musculaire » afin de le doter de cette prothèse.

« Au début, il faut penser assez fort pour réussir chaque mouvement. Mais maintenant ça me vient naturellement, je n’ai pas même pas à y penser », a-t-il expliqué.

La Darpa travaille sur d’autres projets visant à améliorer la vie des blessés de guerre. Elle finance ainsi des travaux pour mettre au point une autre prothèse qui permettrait de redonner le sens du toucher ou bien encore pour développer un bras artificiel pouvant être directement contrôlé par le cerveau.

Il est aussi question d’implants de mémoire destinés aux militaires ayant subi des traumatismes au cerveau suite à une explosion. « Nous ne faisons que réaliser ce qui est possible », a confié Justin Sanchez, le directeur des technologies biologiques de la Darpa.

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