Les principaux pays de la coalition anti-Daesh promettent d’augmenter leur engagement

f16danemark-20150828

Depuis des semaines, les États-Unis ne cessent de demander à leurs partenaires plus de moyens pour combattre l’État islamique (EI ou Daesh) dans le cadre de la coalition qu’ils dirigent. Et visiblement, le message a été entendu.

Ainsi, lors d’une réunion organisée à Stuttgart, le 4 mai, les principaux contributeurs (France, Australie, Canada, Danemark, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Norvège, Espagne et États-Unis) ont promis d’engager davantage de moyens militaires au profit de la coalition anti-Daesh.

« Nous réaffirmons notre plein soutien pour accélérer encore et renforcer le succès de nos partenaires sur le terrain et pour déployer des capacités supplémentaires à court terme », ont ainsi indiqué les ministres de la Défense des pays cités.

Cet engagement accru doit permettre « d’accélérer l’effondrement du contrôle de Mossoul et Raqqa par l’EI », ont-ils expliqué. « En agissant de la sorte, nous pouvons amplifier le mouvement en faveur de nos partenaires sur le terrain et nous rapprocher d’une défaite durable » des jihadistes, ont-ils ajouté.

« Nous sommes d’accord (pour dire) que tous nos amis et alliés au sein de la coalition anti-EI peuvent et doivent en faire plus pour combattre l’EI en Irak et en Syrie et ses métastases ailleurs », a fait valoir Ashton Carter, le secrétaire américain à la Défense. « Il en faut plus pour gagner » a-t-il insisté.

Ce renforcement des moyens militaires promis n’a pas été précisé. Cependant, quelques pays ont fait des annonces avant cette réunion. Ainsi, le gouvernement danois a reçu le feu vert de son Parlement pour l’engagement de 7 F-16, 1 avion de transport C-130J Hercules et un détachement de 400 militaires. Plus récemment, la Norvège a fait part de sa décision d’envoyer 60 membres de ses forces spéciales en Jordanie pour entraîner et former des groupes rebelles syriens appelés à combattre Daesh.

Mais, d’après l’AFP, qui cite une source diplomatique, Washington souhaiterait que les avions AWACS de l’Otan soient engagés en Irak et en Syrie. Une requête allant dans ce sens pourrait être déposée à l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères des États membres de l’Alliance prévue les 19 et 20 mai à Bruxelles.

 

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]