Les exportations israéliennes d’armes ont été en légère hausse l’année dernière

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L’industrie israélienne de la Défense signe rarement de très gros contrats. Et pourtant, elle se classe dans les 10 premiers exportateurs d’armement mondiaux, en allant même parfois défier quelques poids lourds « historiques » du secteur.

Ainsi, en 2015, le montant des exportations d’armes israéliennes a atteint les 5,8 milliards de dollars, soit un chiffre en légère hausse par rapport à l’année précédente (5,66 milliards). Et cela, sans proposer d’avions de combat ou de navires de guerre.

« La plupart de contrats portaient sur la maintenance et la mise à niveau d’avions, sur de l’électronique, des drones, les télécommunications, des systèmes de défense anti-aériens et des satellites en Asie et en Europe », a fait valoir le ministère israélien de la Défense, pour qui 2015 a été une « année défavorable à l’industrie mondiale de la défense », en raison de la « chute du prix du pétrole » et d’un marché des changes défavorable. Cela étant, ces facteurs n’ont pas empêché les dépenses militaires mondiales de repartir à la hausse (+1%) l’an passé…

Plusieurs raisons expliquent les bonnes performances, à l’exportation, de l’industrie israélienne de l’armement. La première est qu’elle propose des produits qui ont fait preuve de leur efficacité au combat.

La seconde est sa spécialisation dans des niches (drones, antimissiles, guerre électronique, cyberguerre), avec l’idée de viser des marchés à forte valeur ajoutée sur lesquels la concurrence n’est pas en mesure de faire mieux. Enfin, le soutien des États-Unis, qui versent jusqu’à 3 milliards de dollars d’aides militaires tous les ans, permet de financer les activités de recherche.

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