L’artillerie américaine a visé des positions de Daesh en Syrie depuis la Jordanie
Le 11 mars, le Pentagone a reconnu avoir frappé, pour la première fois, des positions de l’État islamique (EI ou Daesh) situées dans le sud de la Syrie, vers Palmyre, à l’aide d’un lance-roquette multiples M142 HIMARS (High Mobility Artillery Rocket System) installé en Jordanie.
Le colonel Steve Warren, porte-parole de l’opération Inherent Resolve, menée contre Daesh, a ainsi précisé que les frappes ont été effectuées le 4 mars, en soutien à des rebelles syriens qui venaient de lancer un assaut contre une position jihadiste à la hauteur du poste frontalier d’al-Tanf.
Pour rappel, la Jordanie fait partie de la coalition anti-Daesh dirigée par les États-Unis.
Ce n’est pas la première fois que les forces américaines font usage du système HIMARS contre l’État islamique. Ainsi, des lances-roquettes de ce type sont déployés depuis l’été dernier à Taqqadam et à al-Asad, en Irak. En novembre 2015, ils avaient déjà effectué environ 400 frappes.
Développé par Lockheed-Martin, le système HIMARS est en mesure de lancer des roquettes GMLRS guidées par GPS sur une cible situé à environ 70 km de distance, quelles que soient les conditions météorologiques. Il peut également lancer des missiles TACMS, d’une portée de 300 km.