Exercices militaires d’une ampleur inédite en Arabie Saoudite

En décembre 2015, l’Arabie Saoudite annonçait la création d’une coalition militaire « islamique » avec une trentaine de pays arabes, asiatiques et africains afin de combattre Daesh et, plus généralement, le terrorisme inspiré par les mouvements jihadistes.

Suite logique de cette annonce, les forces armées d’une vingtaine de pays ont envoyé, à la frontière entre l’Arabie saoudite et l’Irak, des unités pour prendre part à l’exercice North Thunder (Ra’ad Al-Shamal).

Ces manoeuvres, inédites dans la région, de par leur ampleur et les matériels engagés, prévoient des exercices aériens, terrestres et navals. Elles seront dirigées depuis un centre de commandement installé à Riyad et se termineront le 10 mars prochain.

Cet exercice est « un message clair que l’Arabie Saoudite et ses alliés sont unis pour faire face à tous les défis et préserver la paux et la stabilité dans la région », a fait valoir l’agence de presse saoudienne SPA. Peut-être… Mais c’est aussi un signe envoyé à l’Iran et à ses obligés au Proche et Moyen Orient.

En outre, « North Thunder » a lieu alors que l’Arabie Saoudite a dit être « disponible » pour une éventuelle intervention terrestre en Syrie afin d’y combattre Daesh (EI ou État islamique).

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]