Un véhicule de la force française Barkhane a sauté sur une mine à Kidal, dans le nord du Mali

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Plus de peur que de mal. Dans l’après-midi du 14 février, un véhicule 4×4 de la Force Barkhane circulant dans les environs de Kidal (nord du Mali) a sauté sur une mine.

« Un véhicule des militaires français de l’opération Barkhane a sauté ce dimanche après-midi sur une mine au sud-est de Kidal. Il n’y a pas de soldats tués, mais des dégâts matériels », a ainsi affirmé, rapporte l’AFP, une source de la Mission multidimentionnelle intégrée pour la stabilisation du Mali (MINUSMA).

L’incident a été confirmé, plus tard, par le colonel Gilles Jaron, le porte-parole de l’État-major des armées à Paris. « Un véhicule a sauté sur une mine ou un engin explosif à Kidal. Il n’y a pas de blessés », a-t-il dit. Les occupants du véhicules (un « 4×4 banalisé ») sont toutefois « commotionnés ».

Le secteur de Kidal a été le théâtre, deux jours plus tôt, d’une attaque qui, revendiqué par le groupe jihadiste Ansar Dine, fait 6 tués parmi le contingent guinéen de la MINUSMA.

La situation à Kidal est compliquée. La ville est toujours gérée par Coordination des mouvements de l’Azawad, qui fédére plusieurs groupes rebelles touareg (MNLA, HCUA, etc…) signataires de l’accord de paix signé avec les autorités maliennes l’an passé. Ce texte prévoit un retour progressif de l’État malien dans la région, ce qui ne va pas sans tensions, notamment avec les combattants de la « Plateforme », qui rassemble des groupes armés pro-gouvernementaux.

Cet accord de paix a été dénoncé par Iyad Ag Ghaly, le chef d’Ansar Dine, allié d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ainsi que d’autres organisations jihadistes responsables de plusieurs attaques récentes dans le reste du Mali.

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