La Belgique va renforcer sa présence militaire au Mali

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Fin septembre 2015, une éventuelle participation d’une compagnie de combat l’armée belge à l’opération française Barkhane, avec un déploiement au Niger, avait été envisagée à Bruxelles. Rien n’était alors formellement décidé.

Finalement, le gouvernement belge a choisi une autre option : renforcer significativement son contingent au sein de la mission de formation des forces armées maliennes lancée en 2013 par l’Union européenne (EUTM Mali) à Koulikoro.

Ainsi, en réponse, notamment, à la demande d’assistance française faite en vertu de l’article 42.7 du Traité sur l’Union européenne, au lendemain des attentats de Paris et de Saint-Denis, Bruxelles a en effet décidé, le 5 février, de porter les effectifs de son contingent affecté à l’EUTM Mali à 175 militaires d’ici juillet prochain.

Dans le détail, la Force protection de cette mission restera assurée par les militaires belges (ils sont actuellement environ 90). Et, à partir du 1er juillet, Bruxelles enverra au Mali 55 instructeurs « pour fournir des conseils et des formations aux forces armées maliennes dans leurs cantonnements » jusqu’à la fin 2016 au sein d’un « Mobile Advisory and Training Team ».

Et, comme la Belgique assurera le commandement de l’EUTM Mali au second second semestre de cette année, une trantaine de militaires supplémentaires rejoindront Koulikoro pour armer l’état-major de cette mission européenne. Au total, donc, les effectifs belges au Mali vont pratiquement doubler d’ici quelques mois.

Au lancement de l’opération Serval, en janvier 2013, la défense belge avait donné un coup de pouce aux forces françaises en engageant, à Sévaré, deux hélicoptères AW-109 MEDEVAC. Par la suite, avec les contraintes budgétaires pesant sur ses forces armées, le gouvernement belge s’était montré réticent face une possible participation à l’EUTM Mali.

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