Le mythique avion d’attaque A-10 Thunderbolt II maintenu en service jusqu’en 2022

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Les (nombreux) partisans de l’avion d’attaque A-10 Thunderbolt II (ou Warthog) doivent être ravis. Alors que l’US Air Force demande, chaque année, son retrait du service afin de pouvoir financer d’autres priorités, cet appareil sera maintenu en première ligne jusqu’en 2022. Du moins, c’est ce que prévoit le budget que va demander le Pentagone pour l’année fiscale 2017.

Et pour cause : engagé, notamment, dans l’opération Tidal Wave II, laquelle cible le trafic de pétrole organisé par l’État islamique (EI ou Daesh) en Syrie et en Irak, le Warthog a une nouvelle fois donné la pleine mesure de ses capacités.

« La flotte d’A-10 joue un rôle indispensable dans le combat contre l’EI en Irak, et pour assister l’OTAN dans ses efforts pour dissuader une agression russe en Europe de l’Est. (…) Nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de mettre prématurément à la retraite la meilleure arme d’appui aérien de notre arsenal sans lui avoir trouvé un remplaçant approprié », avait d’ailleurs récemment estimé John McCain, le président du comité des Forces armées, au Sénat américain.

Conçu initialement pour anéantir les colonnes de blindés du Pacte de Varsovie devant arriver en Europe de l’Ouest par la « trouée de Fulda » grâce à son retoutable canon Gatling de 30 mm GAU-8 Avenger, le Fairchild A-10 Thunderbolt II s’est surtout révélé lors des opérations en Afghanistan et en Irak, au cours desquels il a effectué d’innombrables missions d’appui aérien au profit de troupes au contact avec l’ennemi. C’est d’ailleurs bien pour cette raison qu’il est très populaire chez les militaires américains.

Cependant, l’US Air Force devant faire des économies pour financer ses nombreuses priorités (renouvellement de sa flotte d’avions ravitailleurs, développement du F-35A et du bombardier de prochaine génération), les jours de cet avion étaient comptés, en raison de sa conception trop ancienne et de son inaptitude à se mesurer à des défenses aériennes sophistiquées. Mais c’était sans compter sur la farouche opposition d’élus du Congrès, qui ont bataillé pour son maintien en service.

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