Nouveau coup dur pour la force aérienne argentine

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Confrontée à une situation financière très délicate, privée, depuis novembre 2015, sa capacité d’interception supersonique avec le retrait de ses Mirage III dont elle ignore s’ils seront remplacés un jour, l’aviation de combat argentine se retrouve en mauvaise posture, ce qui ne doit pas déplaire à l’état-major des forces armées britanniques, qui craint toujours un coup de force sur les îles Falklands/Malouines, revendiquées par Buenos Aires.

Alors que le nouveau président argentin, Mauricio Macri, a annoncé des règles plus strictes au sujet de la protection de l’espace aérien de son pays, en donnant notamment l’autorisation d’abattre tout avion soupçonné de se livrer à des activités illégales, la Fuerza Aérea Argentina s’est vue contrainte de clouer au sol les quelques A-4AR Fightinghawk (dérivé du Skyhawk) qui lui restaient.

Les raisons ayant motivé une telle décision n’a pas été donnée par l’état-major argentin. L’une d’entre-elles, selon IHS Jane’s 360, serait liée aux cartouches explosives des sièges éjectables de ces appareils, lesquelles seraient périmées.

En attendant, la surveillance de l’espace aérien argentin repose désormais sur les A-58 Pucará (conçus pour l’attaque au sol), les IA 63 Pampa (un appareil qui ressemble à l’Alphajet) et les EMB-312 Tucano de la Fuerza Aérea Argentina. Ces appareils n’ont pas été conçus pour ce type de mission. Les A-4AR non plus d’ailleurs… mais ils avaient la possibilité d’emporter deux missiles air-air AIM-9M Sidewinder et d’utiliser leur canon.

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