La frégate britannique HMS St Albans a intégré l’escorte du porte-avions Charles de Gaulle

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D’habitude, la composition d’un groupe aéronaval n’évolue pratiquement pas lors d’un déploiement. Mais celui constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle depuis le départ de ce dernier, le 18 novembre 2015, pour la Méditerranée orientale, puis le Golfe arabo-persique (GAP), n’arrête pas de changer.

Initialement, le groupe aéronaval du Charles de Gaulle (ou Task Force 473) était constitué par la frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte-Picquet, du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, de la frégate de défense aérienne (FDA) « Chevalier Paul » et d’un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), avant d’être rejoint en Méditerranée par la frégate belge « Leopold Ier ».

Depuis son arrivée dans le GAP, d’autres mouvements ont été effectués. Le groupe aéronaval français a ainsi intégré, en décembre et au début du mois de janvier, la frégate allemande Augsburg ainsi que les FREMM (frégates multimissions) Provence et Aquitaine. Et, pendant un temps, le destroyer britannique de Type 45 HMS Defender, l’a accompagné avant de rejoindre l’escorte du porte-avions américain USS Harry S. Truman.

Ces derniers jours, la Task Force 473 a de nouveau changé de composition, avec le départ de la FREMM Provence, partie vers l’océan Indien et l’Asie dans le cadre de son déploiement de longue durée (DLD) en vue de son admission au service actif, et l’arrivée d’une autre frégate britannique, le HMS St Albans.

De conception relativement récente (son entrée en service date de 2002), ce navire, plutôt spécialisé dans la lutte anti-sous-marine, a la particularité de mettre en oeuvre pour la première fois, à l’occasion de sa mission commencée le 30 novembre dernier, un hélicoptère Merlin Mk2 et un drone ScanEagle, capable de rester en l’air pendant 12 heures et de patrouiller dans un rayon d’une cinquantaine de kilomètres.

La frégate britannique connaît bien le porte-avions français puisqu’elle a déjà manoeuvré à ses côtés en novembre, avant les attentats de Paris et de Saint-Denis, au large de Toulon et participé à un exercice de lutte anti-sous-marine conjoint aux forces navales françaises, américaines et britanniques dans les eaux du golfe arabo-persique.

« L’intégration rapide du HMS St Albans au sein du groupe aéronaval dans la lutte contre Daesh est un symbole de la solidarité britannique et la preuve des relations étroites entre les forces armées des deux pays », a expliqué Richard Hutchings, le commandant de ce navire.

Actuellement, le groupe aéronaval qui évolue aux côtés du Charles-de-Gaulle se compose donc du HMS St Albans, du Chevalier Paul, de l’Aquitaine, du bâtiment BCR Marne et de la frégate Augsburg.

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