Un monument dédié aux combattants morts lors de la « Grande Guerre » sera inauguré à Paris en 2018
À Paris, dans certains arrondissements, il y a des monuments (ou des plaques commémoratives) dédiés aux soldats morts pour la France lors de la Première Guerre Mondiale (comme ici). Mais aucun ne recense les 91.000 noms de Parisiens tombés au champ d’honneur. Toutefois, la capitale abrite déjà la flamme du Soldat inconnu.
D’où l’annonce faite par Mme le maire de Paris, Anne Hidalgo, à l’occasion de ses voeux prononcés devant les élus de la capitale, le 6 janvier. En effet, il est désormais question d’inaugurer, le 11 novembre 2018, un monument à la mémoire des Parisiens tombés pour la France lors de la Grande Guerre.
Ce dernier, selon le souhait exprimé par Mme Hidalgo, serait érigé « sur les berges de la Seine, rive droite, en contrebas de l’esplanade des Compagnons de la Libération ».
« À la fin du conflit, les victimes ont été recensées. Des livres d’or ont été ouverts dans les mairies et les paroisses. On a vu aussi fleurir des monuments aux morts un peu partout en France sauf à Paris. La liste des victimes était trop longue », a expliqué l’entourage de Mme Hidalgo, selon le Parisien. S’il y a une chose qui est bien irritante, c’est cette confusion faite entre victimes et combattants morts au combat… Qu’on le veuille ou non, mourir les armes à la main et être tué en subissant les événements, ce n’est pas pareil. Passons.
Quoi qu’il en soit, l’espace qui sera choisi devra être assez large pour accueillir un monument que l’on imagine fort imposant puisqu’y seront gravés 91.000 noms…
Se pose aussi la question du financement, qui, à l’heure actuelle, n’est visiblement pas assuré puisqu’une souscription auprès de la population sera ouverte à l’occasion de la présentation d’une « plate-forme virtuelle » recensant les Parisiens morts pour la France lors de la Première Guerre Mondiale, le 25 février prochain, jour anniversaire du début de la Bataille de Verdun.
Cela étant, cette décision annoncée par Mme Hidalgo montre que, quand on veut s’en donner les moyens, on trouve des solutions. Et justement, le projet de mémorial dédié aux militaires morts lors d’opérations extérieures semble en manquer, des solutions. Devant être inauguré en 2014, il n’a toujours pas été érigé, en raison de l’opposition de riverains ou de problèmes liés à la propriété intellectuelle d’architectes ayant récemment fait des aménagements au parc André Citroën, qui est l’endroit finalement choisi pour le construire.