Opération #FierDeNosSoldats

11ebp-20150930

Selon un sondage réalisé avant les attentats du 13 novembre pour le compte du ministère de la Défense, les opérations menées actuellement par les forces françaises reçoivent généralement un large soutien de la part de l’opinion publique.

Ainsi, 76% des personnes interrogées soutiennent le combat contre l’État islamique (EI ou Daesh) en Irak (76%) et en Syrie (70%). Et les opérations dans la bande sahélo-saharienne (Barkhane) recueillent 65% d’opinions favorables tandis que celles menées en Centrafrique, sans doute moins médiatisées, sont soutenues par 58% des sondés.

Enfin, l’opération intérieure Sentinelle suscite une large approbation, avec 79% de soutiens. Au passage, on notera que 86% des personnes sollicitées pour ce sondate souhaitent un maintien, voire une hausse du budget de la Défense. Un record selon le ministère.

Cela étant, approuver une opération est une chose. Soutenir moralement ceux qui y sont engagés en est une autre. Et il ne faut pas sous-estimer l’effet des marques de sympathie ou des encouragements adressés aux militaires sur le terrain, surtout quand viennent les fêtes de fin d’année.

D’où l’opération #FierDeNosSoldats lancée par l’armée de Terre sur les réseaux sociaux (et dont on peut regretter qu’elle ne s’adresse pas à l’ensemble des personnels projetés, y compris ceux de la DIRISI, du Service de santé des armées ou encore du Service des essences des armées, qui font un travail remarquable dans une relative discrétion).

« Les fêtes arrivent et 20.000 soldats de l’armée de Terre sont loin de leur famille, déployés en opérations intérieures (OPINT) et extérieures (OPEX). Les pages Facebook et Twitter de l’armée de Terre relaieront, comme chaque année, des centaines de messages de sympathie », explique le Sirpa Terre.

Pour exprimer son soutien, quelle qu’en soit la manière (dessins, photos, chansons, simple message), il suffit donc de suivre le « hashtag » #FierDeNosSoldats sur les réseaux sociaux, en particulier Facebook et Twitter. Comme l’a fait l’acteur américain (et ancien gouverneur de la Californie) Arnold Schwarzenegger, de passage à Paris cette semaine.

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