Des militaires français des forces spéciales envoyés en renfort à Bamako

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Les terroristes qui ont attaqué l’hôtel Radisson Blu de Bamako n’ont plus d’otage, suite à l’assaut donné par les forces de sécurité maliennes.

« Les auteurs de l’attaque n’ont plus actuellement d’otage entre leurs mains et les forces sont en train de les traquer », a en effet affirmé le colonel Salif Traoré, le ministre malien de la Sécurité intérieure, lors d’un point presse.

Une source de sécurité étrangère a indiqué qu’au moins 18 personnes, dont un fonctionnaire belge en mission à Bamako, ont perdu la vie lors de cette attaque. Côté malien, on affirme que deux terroristes ont été tués.

Pour le moment, l’opération visant à neutraliser les assaillants n’est donc pas terminé. Les « forces » évoquées par le colonel Traoré ne sont pas seulement malienne.

En effet, par communiqué, le ministère de la Défense, à Paris, a indiqué que des militaires des forces spéciales françaises « sont en place depuis 14H00 heure française », aux côtés de leurs homologues maliens.

Ce détachement, envoyé « à la demande des autorités maliennes », vient du Burkina Faso où sont basées, dans le cadre des opérations dans la bande sahélo-saharienne, des unités des forces spéciales françaises.

En outre, 40 militaires du Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale et une dizaine d’autres de l’Institut de recherches criminelles de la Gendarmerie nationale (IRCGN), doivent arriver à Bamako.

Par ailleurs, le Pentagone a indiqué la présence de forces spéciales américaines, pour « aider à mettre les civils en lieux sûrs pendant que les forces maliennes sécurisent l’hôtel. »

Selon l’agence Reuters, le groupe al-Mourabitoune, dont Mokhtar Belmokhtar, lié à al-Qaïda, est l’un des chefs les plus en vue, a revendiqué cette attaque via Twitter. Cette organisation, née de la fusion, en 2013, d’une partie du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et « Les Signataires par le sang », a déjà commis des actions à Bamako, dont un attentat contre un bar-restaurant, en mars dernier.

 

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