Nouvelles frappes françaises contre des sites pétroliers de Daesh en Syrie

chammal-20150617

Des avions français engagés dans l’opération Chammal ont une nouvelle fois bombardé des positions tenues par l’État islamique (EI ou Daesh) dans la région de Deir Ezzor, dans l’Est de la Syrie. Ces frappes ont été effectués dans la nuit du 9 au 10 novembre.

« Nous avons de nouveau frappé à deux reprises la nuit dernière dans la région de Deir Ezzor, d’une part sur un poste de distribution de pétrole et d’autre part sur une usine de séparation de gaz », a précisé, ce jour, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, en marge du Forum de Dakar sur la sécurité en Afrique.

C’est donc la seconde fois en quelques heures que les forces aériennes françaises ont visé des infrastructures pétrolières et gazières utilisées par l’EI. Les deux premiers raids, menés en septembre et en octobre, avaient consisté à bombarder des camps d’entraînement de l’organisation jihadiste, au motif qu’ils servait à préparer des attentats en France.

En s’en prenant aux installations pétrolières, l’objectif est de priver l’EI d’une partie de ses ressources financières, qui « constituent un des centres de gravité de ce groupe terroriste, qui sont visées », comme l’explique l’État-major des armées (EMA).

Pour M. Le Drian, il ne s’agit pas d’un changement de stratégie. « Nous combattons Daech en Syrie à la fois en ciblant des lieux d’entraînement où sont formés des combattants dont la vocation n’est pas de combattre au Levant mais de venir combattre en Europe (..) et en frappant sur leur capacité de ressources », a-t-il dit.

Dans l’entourage du ministre, on indique que la « France, qui définit elle-même ses cibles en Syrie, va continuer à accumuler du renseignement et frapper tout ce qui permet d’affaiblir Daesh. »

De même source, il a été précisé que les deux dernière frappes françaises en Syrie ont été effectués par des Mirage 2000 D et N basés en Jordanie. « Les deux installations ont été détruites conformément aux objectifs », a-t-il été indiqué.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]