La maintenance des simulateurs de la Marine nationale confiée à Thales

simu-20151105

Les simulateurs sont devenus essentiels pour la Marine nationale, dans la mesure où ils lui permettent d’optimiser la formation et l’entraînement de ses équipages en lui évitant de mobiliser un ou plusieurs navires à cette fin.

En outre, grâce à ces simulateurs, il est possible de confronter les équipages à des situations inédites qu’il serait difficile de reproduire dans la réalité.

C’est pourquoi, par exemple, la formation d’un équipage de sous-marin passe obligatoirement par la case simulation, que ce soit pour la conduite du navire ou celle de la chaufferie nucléaire.

« La simulation est développée à tous les niveaux et pour différents métiers (…) elle est par exemple très présente dans l’aéronautique navale. (…) Pour les bâtiments de surface, la simulation a moins ce caractère systématique car il est assez compliqué de simuler l’action d’un navire de guerre de premier rang dans son ensemble  Mais depuis quelques années, il y a un véritable renforcement des moyens de simulation qui doivent accompagner la préparation des équipages des bâtiments de dernière génération comme la Frégate multi-missions (Fremm) », expliquait, en 2014, le capitaine de frégate Vincent Sébastien, chargé de la simulation.

Au total, la Marine nationale dispose d’une quarantaine de simulateurs, utilisés pour l’entraînement des équipages de l’ensemble de ses bâtiments de surface (frégates multimissions, frégate de défense aérienne, porte-avions Charles de Gaulle).

Le marché de leur maintien en condition opérationnelle (MCO) est donc relativement important. Et sans grande surprise, ce dernier vient d’être attribué à Thales par le Service de soutien de la Flotte (SSF) pour une durée de 6 ans.

« Le maintien en condition opérationnelle porte sur des simulateurs livrés  depuis les années 90 jusqu’à aujourd’hui (certains sont actuellement en cours de livraison) », a précisé l’industriel, qui aura à intervenir sur 6 sites différents. Le montant du contrat n’a pas été précisé.

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]