Les hélicoptères de l’opération Barkhane ont dépassé les 5.000 heures de vol

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D’après l’infographie encore récemment diffusée par le ministère de la Défense, l’opération Barkhane mobiliserait 20 hélicoptères. Or, dans son dernier compte-rendu (29 octobre), l’état-major des armées évoque la « fin de la montée en puissance » de la composante aéromobile dans la bande sahélo-saharienne, avec 17 appareils opérationnels. Sans doute que la différence est à chercher du côté des forces spéciales…

Quoi qu’il en soit, les équipages des hélicoptères engagés dans cette opération n’ont pas chômé depuis le 1er août 2014, date de son lancement : en tout, ils ont effectué pas moins de 5.000 heures de vol au total, en un peu plus de 14 mois.

Au vu des conditions dans lesquelles ces appareils doivent évoluer, c’est une performance. En effet, le sable met à mal leurs turbines et la rudesse du climat dégrade leurs performances. Le travail des mécaniciens doit donc être salué, d’autant plus qu’ils l’effectuent dans un environnement particulièrement rustique.

Actuellement, les hélicoptères de Barkhane, qu’ils soient de reconnaissance, de manoeuvre ou d’attaque, sont fournis par les 1er et 5e Régiments d’hélicoptères de combat (RHC) de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT). Ces derniers arment deux sous-groupements aéromobiles déployés à Gao (Mali) et Madama (Niger). Ces moyens sont complétés par des appareils de l’armée de l’Air.

Comme l’explique l’EMA, les hélicoptères sont indispensables pour mener à bien les opérations dans la bande sahélo-sahararienne. Pas moins de 6 missions leur reviennent : le transport tactique d’unité, le ravitaillement, la reconnaissance et la recherche, la protection des troupes engagés et l’appui feu au profit de ces dernières.

En clair, ces hélicoptères (Tigre, Gazelle, Cougar, Caïman, Caracal) permettent de gagner en mobilité et d’inverser le « principe d’incertitude », dans la mesure où ils offrent la capacité à la force Barkhane de « mener, à l’endroit et au moment qu’elle choisit, des actions de feu, de renseignement ou de mouvement », en appui et/ou en complément des troupes au sol.

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