Un avion F/A-18 Hornet des forces aériennes suisses s’est écrasé près de Besançon
Un avion F/A-18 Hornet des forces aériennes suisses, basé à Payerne, s’est écrasé, ce 14 octobre, sur le territoire de la commune de Glamondans, à une vingtaine de km à l’est de Besançon, dans un secteur d’entraînement commun à la France et à la Suisse.
Le pilote, âgé de 38 ans, a pu s’éjecter à temps. Blessé mais conscient, il a été héliporté au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Besançon. Son pronostic vital n’est pas engagé.
Les services de secours ont établi un périmètre de sécurité de 300 mètres autour du point d’impact du F/A-18. Un incendie a dû être maîtrisé par les pompiers. Comme il se doit, une enquête a été ouverte par les autorités françaises et suisses pour déterminer les causes de cet accident.
Il s’agit du second F/A-18 perdu par les forces aériennes suisses en deux ans. Le 23 octobre 2013, un appareil de ce type s’était écrasé près d’Alpnach (OW). Le pilote et son passager, un médecin de l’Institut aéronautique de Dübendorf, y avaient laissé la vie.
L’enquête menée par la suite avait conclu à une erreur d’appréciation du pilote au moment d’un changement de direction pour faire demi-tour. L’appareil s’était en effet écrasé sur un flanc de montagne.
Sur les 34 F/A-18 Hornet livrés aux forces aériennes suisses, il n’en reste plus que 31 (un autre s’était écrasé en 1998, lors d’un exercice, à Crans-Montana).
Normalement, le retrait de ces appareils est prévu en 2030. Mais il pourrait être avancé en 2025 étant donné que, l’achat de 22 avions JAS-39 Gripen E/F ayant été annulé, les F/A-18 suisses seront d’ici-là surexploités pour effectuer toutes les missions demandées, notamment en matière de police du ciel.
Justement, l’accident de Besançon a eu lieu alors qu’a commencé, le 12 octobre, à Payerne, une période d’essais de 4 semaines visant à préparer le concept de police aérienne 24 h sur 24 h, lequel devrait être mis en application d’ici 2020.