La hiérarchie de la British Army compte désormais un « sergent-major »

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Aux États-Unis, le sergent-major de l’US Army est au sommet de la hiérarchie du personnel non officier, dont il est le relai auprès du chef d’état-major. Surnommé « The Big Dog », il occupe une place importante dans l’organigramme de la composante terrestre des forces armées américaines. Son rôle est de veiller à la discipline ainsi qu’au bien être des engagés.

L’US Army n’est pas la seule à compter un sergent-major. C’est par exemple le cas de l’armée royale canadienne et de l’Australian Army. Et aussi, depuis quelques semaines, de celui de la British Army, qui vient de créer un tel poste.

En effet, dans un communiqué diffusé fin août, cette dernière a annoncé que l’adjudant-chef Glenn Haughton sera le premier sous-officier à occuper la fonction de Sergeant Major, c’est à dire « qu’il aura son mot à dire au niveau le plus élevé sur les décisions politiques clés qui influeront sur l’armée et ses membres actifs. »

Le chef d’état-major a reconnu la nécessité de disposer d’un sergent-major pour toutes les questions qui concernent les soldats. D’où la création de ce poste, annoncée en janvier dernier, explique la British Army.

Engagé en 1988 au 1er Bataillon des Grenadier Guards, Glenn Haughton était le « sergent-major régimentaire » de l’Académie royale militaire de Sandhurst, dont le rôle est similaire à celui du sergent-major de la British Army mais au niveau de l’unité. La carrière de sous-officier aura été exemplaire quand on sait qu’il a quitté le système scolaire à l’âge de 16 ans.

Justement, sa priorité, précise la British Army, sera d’encourager les soldats à suivre des formations. Lui-même a donné l’exemple en obtenant un diplôme en gestion et travaillant pour décrocher une maîtrise en administration des affaires. « Le monde et nos ennemis sont toujours en développement et nous avons besoin de garder le rythme. Je dis toujours que nous devons bien sûr rester ‘dur’ mais tout en étant intelligents dans un environnement complexe », croit-il.

L’armée de Terre française ne compte pas de « sergent-major » dans son organigramme. Sans doute pourrait-elle s’inspirer de l’initiative de son homologue britannique d’autant plus que son nouveau modèle, « Au contact », doit « valoriser des hommes et des femmes responsables, compétents et aguerris, à même de s’engager et d’agir ensemble au coeur des populations » étant donné que « le soldat est, aujourd’hui comme demain, au coeur des préoccupations ».

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