Finalement, le Koweït a choisi l’Eurofighter Typhoon

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Jusqu’au dernier moment, avec son F/A-18 Super Hornet, Boeing y a cru. Mais, finalement, le Koweït est resté sur sa première impression en décidant d’acquérir 28 avions Typhoon du consortium Eurofighter, formé par BAE Systems, Airbus Defence & Space et Finmeccanica.

L’annonce, rendue officielle le 11 septembre, n’est pas une grosse surprise dans la mesure où Eurofighter et le Koweït avaient signé une lettre d’intention pour la vente de 28 appareils (plus 4 en option) en janvier 2014.

Toutefois, en mai dernier, il avait été dit que l’émirat allait acquérir 28 F-18 Super Hornet pour 3 milliards de dollars. Une lettre d’intention avait également été signée et il ne restait plus qu’à en faire de même avec le contrat, alors en cours de négociation avec le département d’État américain et les autorités koweïtiennes.

L’affaire semblait alors d’autant plus faite pour Boeing que le Koweït est une chasse gardée américaine dans le domaine de l’armement, que les États-Unis y ont installé des bases et que les forces aériennes de l’émirat dispose déjà 27 F-18 Hornet, c’est à dire appartenant à la génération ayant précédé le F-18 Super Hornet.

Quoi qu’il en soit, et alors que Boeing avait besoin d’un tel contrat pour maintenir les lignes d’assemblage du F-18, le Koweït a donc opté pour une commande de gré à gré avec le gouvernement italien, étant donné que c’est Finmeccanica qui a assuré la négociation du contrat, dont le montant est évalué par le Corriere della Sera entre 7 et 8 milliards d’euros.

Pour Eurofighter, cette commande est aussi une bouffée d’oxygène : une vente à l’étranger était en effet primordiale pour la poursuite de la production du Typhoon, susceptible de s’arrêter en 2018.  Au final, avec en plus la notification du contrat Phase 3 Capability Enhancement (P3E), notifié en février dernier, l’avenir est assuré pendant quelques temps.

Par ailleurs, le Koweït est le troisième pays du Golfe à faire le choix de l’Eurofighter Typhoon, après l’Arabie Saoudite et le sultanat d’Oman, ce dernier ayant commandé 12 appareils en décembre 2012.

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