Selon Washington, le numéro 2 de l’État islamique a été éliminé

Déjà donné pour mort en décembre 2014, le numéro deux de l’État islamique (EI ou Daesh) Fadhul Ahmad Al-Hayali, alias Hadji Mutaz ou encore Abu Muslim al-Turkomani, aurait été tué par une frappe effectuée le 18 août par un drone de la coalition internationale. C’est ce qu’a assuré, le 21 août, Ned Price, un porte-parole de la Maison Blanche.

Le lieutenant d’Abu Bakr al-Baghdadi, le chef de l’EI et calife auto-proclamé, circulait à bord d’un véhicule dans les environs de Mossoul quand sa route a croisé celle d’un missile Hellfire tiré par un drone. Outre Al-Hayali, le responsable des médias de l’organisation jihadiste, Abou Abdallah, a également été tué par cette frappe.

« La mort d’Al Hayali aura des retombées négatives sur les opérations de l’EI, étant donné l’influence qu’il exerçait sur les finances du groupe, sur les médias, sur les opérations et sur la logistique », a fait valoir la Maison Blanche, pour qui ce cadre de premier plan de Daesh était un « coordinateur » pour le transport d’armes et d’explosifs. Il avait pris part à la préparation de la prise de Mossoul, en juin 2014 et était chargé plus particulièrement des opérations en Irak.

Avant de rejoindre les rangs jihadistes, Al-Hayali était un ancien officier des forces spéciales irakiennes au temps du régime de Saddam Hussein.

Pour rappel, en mai dernier, les forces spéciales américaines ont neutralisé Abou Sayyaf, qui était « l’émir du pétrole et du gaz » de l’EI, au cours d’une opération menée en Syrie.

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