Le Qatar commande 24 avions Rafale

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Décidément, l’année 2015 s’annonce faste pour les prises de commandes auprès des industriels de l’armement, et en particulier pour Dassault Aviation. En effet, après l’Égypte, l’Inde, le Qatar a décidé d’acquérir 24 avions Rafale. Une option a été mise sur 12 appareils supplémentaires.

« Le président de la République s’est entretenu hier avec Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, Emir du Qatar. Ce dernier lui a confirmé son souhait de voir son pays acquérir 24 avions de combat Rafale », a ainsi annoncé, ce 30 avril, l’Élysée, via un communiqué.

Le président Hollande se rendra à Doha le 4 mai pour assister à la signature des contrats entre Dassault Aviation et MBDA d’un côté et l’Émirat du Qatar de l’autre. En outre, l’Élysée précise qu’un « accord intergouvenemental qui encadrera la coopération » entre la France et le Qatar sera également signé.

Le montant de cette commande, qui inclut probablement l’achat de missiles ainsi que la formation des pilotes et des techniciens qataris, serait, selon certaines sources, de 6,3 milliards d’euros. La livraison des premiers appareils commencerait à partir de 2017.

L’accord concernant cette vente aurait été approuvé lors du déplacement, à Doha, le 21 avril dernier, de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense.

« Ce nouveau succès de l’équipe France témoigne des qualités opérationnelles du Rafale et confirme la confiance que les pays déjà utilisateurs du Mirage 2000 placent dans notre société « , a commenté Éric Trappier, le Pdg de Dassault Aviation.

Le fait est, les trois premiers clients du Rafale ont tous acquis, par le passé, des Mirage 2000-5. Le Qatar en dipose actuellement d’une douzaine, après avoir acquis, des Mirage F1 dans les années 1970.

Le choix de Doha en faveur du Rafale n’est pas une surprise, au point que l’on pensait même que le Qatar allait être le premier client à l’export de l’avion de combat français. En novembre 2014, une délégation qatarie de « très haut niveau » était venue en France pour négocier les termes d’un contrat.

Lors d’une campagne menée en juillet 2012, dans des conditions de fortes températures, le Rafale avait fait une très bonne impression. N’ayant pas subi de « coup de chaleur », il serait sorti en tête des évaluations techniques face au F-16 Block 50/52 de Lockheed-Martin et à l’Eurofighter Typhoon.

Depuis le début de l’année, le montant des commandes passées auprès de l’industrie française de l’armement a dépassé les 15 milliards d’euros. Et ce n’est sans doute pas fini : les Émirats arabes unis, également utilisateurs de Mirage 2000-9, doivent également moderniser leurs forces aériennes. Même chose pour le Koweit, qui, par le passé, a acquis des Mirage F1.

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