Combien coûte le maintien à quai du BPC Vladivostok?

Pour le moment, il n’est toujours pas question de livrer à la marine russe le Bâtiment de projection et de commandement (BPC) Vladivostok. Ce dernier aurait dû quitter le chantier naval STX de Saint-Nazaire en novembre dernier. Mais, en raison de la situation dans l’est de l’Ukraine et le rôle qu’y joue Moscou, le président Hollande avait décidé de surseoir, « jusqu’à nouvel ordre », à la livraison du navire.

Seulement, maintenir le Vladivostok à quai a un coût car il faut en effet payer des frais de gardiennage, de maintenance et d’assurance. Et ce montant risque de doubler étant donné que le Sébastopol, le second navire de ce type commandé en 2011 pour 1,2 milliards d’euros par la Russie, vient d’entamer ses essais en mer.

À combien s’élèvent les coûts que doit supporter STX France et DCNS? Il a été question d’au moins 2 millions d’euros par mois selon certaines sources. Mais, l’hebdomadaire spécialisé « Le Marin » a réfuté ce chiffre en s’appuyant sur une « source proche du dossier ».

En réalité, le coût pour maintenir à quai le BPC Vladivostok ne dépasse pas les 400.000 euros par mois. Cette somme couvre « le gardiennage 24h/24, les frais de port et la maintenance du bâtiment, certes quotidienne mais pour laquelle les équipes ne font pas tourner l’intégralité des systèmes en même temps », explique Le Marin.

« Alors qu’à Saint-Nazaire, on sent bien la tentation d’instrumentalisation de ce dossier, qui se joue, on le sait, sur le terrain diplomatique, il est bon de rappeler que les conséquences, même si elles ne sont pas nulles pour STX France, ne mettent aucunement en danger l’entreprise et ses salariés », conclut l’hebdomadaire.

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