Les hélicoptères Fennec de l’armée de l’Air ont effectué 500 missions en Centrafrique
La force Sangaris, déployée en Centrafrique depuis le 5 décembre 2013, est essentiellement constituées d’unités de l’armée de Terre. Actuellement, ses effectifs ayant été réduits à 1.700 hommes, elle repose notamment sur les groupements tactiques interarmes (GTIA) Turco et Vercors, ainsi que sur divers sous-groupements (transmissions, aéromobile, etc).
L’armée de l’Air y est aussi présente avec notamment le Détachement Fennec (DETFENNEC), lequel met en oeuvre 2 hélicoptères… Fennec. Installé depuis le lancement de l’opération Sangaris au camp de M’Poko, il est constitué de 5 pilotes et de 12 mécaniens. Ses personnels ont été fournis alternativement par les escadrons 3/67 « Parisis » et 5/67 Alpilles ainsi que par les escadrons de soutien technique aéronautique (ESTA) 2E.060 Yvelines et 2E.005 Barronies.
Engagés pour la première fois par l’armée de l’Air en opération extérieure dans un cadre interarmées, les deux hélicoptères Fennec ont à assurer des missions de renseignement et l’appui-feu (grâce à son canon de 20 mm) au profit des troupes au sol.
Bi-turbines, souples d’emplois, réactifs, dotés d’une autonomie relativement élevée, les deux appareils ont été beaucoup sollicités. C’est ainsi que le DETFENNEC vient de passer le seuil des 500 missions effectuées depuis son déploiement en Centrafrique.
Ces missions ne sont évidemment pas sans danger : en janvier 2014, un des deux Fennec avait été touché par un tir d’arme légère d’infanterie alors qu’il survolait Bangui.
Selon un récent article d’Air&Cosmos, les Fennec effectuent en moyenne 45 heures de vol par mois. L’un des appareils évolue généralement au plus près des zones d’intervention tandis que le second reste à Bangui, en alerte.
La force Sangaris s’appuie également sur le sous-groupement aéromobile (SGAM) « Barracuda », lequel met en oeuvre des hélicoptères Puma et Tigre HAD.
