La robotique militaire terrestre française se porte plutôt bien

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Lancée il y a seulement 2 ans, Nexter Robotics, filiale de Nexter System, commence à se faire une solide réputation, grâce à son produit phare, le Nerva LG, un robot léger multimissions, pouvant être utilisé aussi bien pour de la reconnaissance en milieu NRBC (nucléaire, radiologique biologique, chimique), la lutte anti-IED (engins explosifs improvisés) ou encore le combat de contact.

Depuis sa création, Nexter Robotics a mis la mains sur la société Wifibot, spécialiste de la conception de robots de rechercher et développement à bas coûts. Cela lui a permis de consolider et de diversifier sa gamme de produits proposés aux clients potientiels.

Visiblement, les robots de Nexter Robotics séduisent : plus de 50 systèmes ont été vendus en 2014 « à des clients parmi lesquels le GIGN, la police suisse, la Birmanie ou encore l’armée hollandaise », a indiqué un communiqué diffusé par Nexter System.

Cela étant, il n’est pas question de se reposer sur ses lauriers. L’axe de travail est de renforcer davantage la polyvalence du Nerva. Lors du salon IDEX (aux Émirats arabes unis), Nexter Robotics a ainsi présenté un système doté de modules supplémentaires (scan 3D de véhicules, intercom radio 2 voies) ainsi que d’un nouveau kit de mobilité à chenilles. Le poste de contrôle a également été allégé.

« Aujourd’hui, Nerva a maintenant atteint sa pleine maturité et dispose de toutes les capacités pour apporter un réel avantage aux forces », a commenté Laurent Bouraoui, directeur technique de Nexter Robotics. L’entreprise s’attend à de « nombreuses commandes en 2015, les perspectives en France et à l’exportation étant prometteuses ».

Plus tôt cette année, ECA Group, un autre acteur français de la robotique militaire, qui présente une gamme plus étoffée encore puisqu’il commercialise des matériels destinés aux forces navales et terrestres, a annoncé avoir obtenu une commande de près de 1 million d’euros auprès d’un pays du Moyen Orient (qui n’a pas été précisé). Le communiqué est plutôt vague… Il pourrait s’agir du DroGen (Drone pour le GEnie), un drone hélicoptère qui détecte les IED.

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