Les deux terroristes retranchés à Dammartin-en-Goële tués lors de l’assaut donné par le GIGN

Depuis ce matin du 9 janvier, Chérif et Saïd Kouachi, les deux auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo, s’étaient retranchés avec un otage dans les locaux d’une petite imprimerie installée à Dammartin-en-Goële (Seine-et-Marne), après avoir été localisés et pris en chasse par les gendarmes.

Par la suite, un important dispositif de sécurité a été mis en place, notamment avec des équipes du Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), appuyées par des éléments du RAID.

Dans le même temps, Amedy Coulibaly, auteur d’une fusillade, le 8 janvier, à Montrouge – et au cours de laquelle une jeune policière, Clarissa Jean-Philippe, a perdu la vie, prenait en otage des clients d’une épicerie casher située porte de Vincennes, dans le XIIe arrondissement de Paris. Il est apparu que les deux affaires étaient liées.

En effet, Coulibaly connaissait au moins l’un des frères Kouachi. Et une source policière a affirmé au Figaro.fr que « le preneur d’otage de Vincennes a menacé de tuer tous les otages si le GIGN donnait l’assaut à Dammartin où se trouvent les deux frères Kouachi ».

Mais, à 17 heures, le GIGN a lancé l’assaut contre le bâtiment où s’étaient réfugiés les Chérif et Saïd Kouachi. Ces derniers, selon l’AFP, qui tient l’information d’une source proche du dossier, sont alors sortis « en tirant sur les forces de l’ordre, ce qui a déclenché leur neutralisation immédiate ». Les ordres de les prendre vivants, sauf en cas de menace immédiate contre l’intégrité physique des gendarmes. L’un d’eux aurait été légèrement blessé. Quant à l’otage, il est indemne.

Simultanément, un autre aussaut a été donné contre le terroriste retranché dans l’épicerie cacher de la porte de Vincennes. Et là aussi, il a été tué. Et plusieurs personnes retenues en otage ont pu être libérées. Pour le moment, aucun bilan définitif n’a été donné. L’on sait seulement qu’une première ambulance a quitté les lieux. Un policier du Raid et un autre de la BRI auraient été blessés au cours de cette action.  Il y aurait également 4 victimes parmi les otages ainsi que 4 blessés graves.

Photo : Le GIGN en exercice (archives) (c) Gendarmerie nationale

Conformément à l'article 38 de la Loi 78-17 du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. [Voir les règles de confidentialité]