250 militaires supplémentaires envoyés en région parisienne dans le cadre du plan Vigipirate

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Alors que le plan Vigipirate a été porté au niveau « alerte attentat » par le Premier ministre, Manuel Valls, à la suite de l’attaque meurtrière qui a visé les locaux de Charlie Hebdo, 600 militaires étaient déployés, le 7 janvier, en région Île-de-France, aux côtés des forces de police et de gendarmerie.

En temps normal, 450 militaires font partie du dispositif permanent du plan Vigipirate en Île-de-France. Après les événements d’hier, 150 hommes supplémentaires ont donc été sollicités. Ils viennent des 41 et 48e Régiments de Transmission (RT) ainsi que du 21e Régiment d’Infanterie de Marine (RIMa).

Mais il est question d’accroître encore ces effectifs puisque l’État-major des armées (EMA) a indiqué que 250 militaires de plus vont être intégrés au dispositif de protection renforcé dans le cadre du plan Vigipirate.

Dans le détails, 150 soldats du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes (RCP) de Pamiers (Ariège) sont d’ores et déjà arrivés en région parisienne. Ils seront rejoints par 100 marsouins du 8e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine (RPIMa) de Castres.

Au total, donc, 850 militaires (sans compter les gendarmes) patrouilleront pour, souligne l’EMA, « assurer la protection des citoyens et la surveillance de nombreux sites en Ile de France ». Et 250 autres pourraient être également mobilisés en cas de besoin. Dans ce cas, ils rejoindraient la région parisienne le 9 janvier.

« La protection des citoyens sur le territoire français ne se limite pas au plan Vigipirate. Chaque jour, environ 2.500 militaires sont engagés dans la protection du territoire : près de 1.000 au titre du plan Vigipirate, 1.500 autres pour les missions permanentes de protection, en métropole et outre-mer (surveillance de l’espace aérien et des approches maritimes, lutte contre les trafics, protection de sites sensibles, etc.) », a tenu à rappeler l’EMA.

Photo : Embarquement des personnels du 1er RCP à bord d’un Airbus de l’ET Esterel (c) EMA

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