Une intervention de la frégate Germinal permet de saisir 235 kg de cocaïne aux Antilles

Au cours de ces dernières années, les frégates de surveillance Ventôse et Geminal ont mené la vie dure trafiquants de drogues (en particulier de cocaïne), qui, partis généralement du Venezuéla, passer par les eaux antillaises.

En 2006, la frégate Ventôse avait permis la saisie d’un niveau record de 4 tonnes de cocaïne, après avoir arraisonné un cargo panaméen, puis celle de 2,5 tonnes en mars 2011. À peu près à la même époque, la frégate Germinal avait quant à elle intercepté 3,6 tonnes de poudre blanche dans les cales du Titan, un navire battant pavillon vénézuélien. Toutes ces opérations avaient été coordonnées par Joint Interagency Task Force South (JIATF-S), basé en Floride.

Cela étant, il en faut beaucoup plus pour décourager les trafiquants, lesquels ont encore perdu, en 2013, 2 tonnes de cocaïne dans la zone Antille-Guyane. Ce qui est peu, eu égard aux records des années passées.

Quoi qu’il en soit, une intervention de la frégate Germinal, dans la nuit du 14 au 15 juin, a une nouvelle fois été décisive. Sur la foi d’un renseignement de National Crime Agency, un service de renseignement britannique, lequel faisait état « d’une organisation de narcotrafiquants vénézuéliens cherchant à s’implanter en Guadeloupe », l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) a pu déterminer, après recoupements, l’identité d’un navire de pêche suspecté de transporter la drogue depuis le Venezuela ainsi que celle d’un Go-Fast, chargé de sa livraison en Guadeloupe.

Sous l’autorité du préfet de la Martinique, deux opérations ont été lancées. Conduites par l’amiral, commandant supérieur des forces armées aux Antilles (COMSUP FAA) depuis le centre opérationnel interarmées implanté au Fort Desaix, elles ont donc permis de mettre la main sur 235 kg de drogue, et cela, grâce à l’intervention de la frégate Germinal, qui dispose d’un hélicoptère Alouette III.

Le navire de la Marine nationale a d’abord intercepté – dans des conditions qui n’ont pas été précisées – l’embarcation de type Go-Fast qui devait amener 115 kilos de cocaïne en Guadeloupe. Par la suite, la frégate s’est occupé du navire de pêche suspect. L’équipage de ce dernier a jeté l’eau « plusieurs colis suspects ayant l’apparence de ballots de drogue »… sous les caméras des marins français.

« L’analyse des images prises par la frégate a permis d’estimer que 120 kg de produits stupéfiants, répartis en quatre ballots, avaient été lestés et rejetés à la mer », a ainsi indiqué le communiqué diffusé conjointement par le préfet de la Martinique et le commandant supérieur des forces armées aux Antilles.

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