Dernier exercice Recce Meet pour les Mirage F1CR du 2/33 Savoie

Dernier escadron de l’armée de l’Air purement dédié à la reconnaissance aérienne (à l’exception du 1/33 Belfort avec ses drones Harfang et MQ-9 Reaper), le 2/33 Savoie repliera ses ailes dans quelques semaines sur la base aérienne 118 de Mont-de-Marsan.

Cette mission sera alors reprise, pour ce qui concerne les unités navigantes, par les Rafale équipés de la nacelle Reco NG, ce qui implique des méthodes de travail nouvelles par rapport à celles du 2/33 Savoie, qui met en oeuvre des Mirage F1CR équipé de caméras Omera 40 et 33 ainsi que du pod Presto.

Pour autant, des savoir-faire spécifiques resteront toujours d’actualité. D’où l’idée du 2/33 Savoie d’organiser, en 2013, l’exercice Recce Meet afin de les partager avec les acteurs de la reconnaissance aérienne de l’armée de l’Air mais aussi de la Marine nationale.

« Au delà de l’aspect compétition, il faut y voir le partage et la transmission des techniques de reconnaissance des escadrons », expliquait, l’an passé, le lieutenant-colonel Benjamin Vinot-Préfontaine, commandant le 2/33 et directeur de l’exercice.

Cette année, la deuxième édition de Recce Meet aura lieu du 7 au 11 avril, toujours à partir de la BA 118. Comme la première fois, il réunira les équipages des escadrons 1/7 Provence, 2/30 Normandie-Niémen (basé à Mont-de-Marsan) et 1/91 Gascogne ainsi que, pour l’aéronautique navale, les Flotilles 11F et 12F.

Des unités étrangères ont également été conviées. La rumeur dit, sur les forums spécialisés, que des RF-4 Phantom grecs seraient de la partie mais leur présence n’a pas officiellement été confirmée. En revanche, la participation de F-18 espagnols de l’ALA12 est certaine.

Cet exercice comporte 5 missions thématiques devant faire chacune l’objet d’une évaluation des équipages en lice (mais aussi des officiers renseignement et des interprètes « images »). L’une d’entre elles consiste notamment à effectuer une « reconnaissance à vue » de plusieurs objectifs, sans avoir recours aux capteurs embarqués. C’est notamment dans ce domaine que les pilotes du 2/33 Savoie peuvent apporter à leurs homologues des autres escadrons leur savoir-faire. Et ce sera donc pour eux la dernière occasion de le faire…