La Turquie a finalement accepté son premier avion de transport A400M

Engagée dans le programme européen d’avion militaire de transport A400M via l’industriel Turkish Aerospace Industries, la Turquie avait refusé, en décembre, de prendre livraison du premier appareil destiné à ses forces aériennes, lesquelles, comme leurs homologues françaises et allemandes, souhaitent remplacer leur flotte de Transall C-160.

En février, à l’occasion de la publication des résultats d’Airbus Group, le Pdg du constructeur aéronautique, Tom Enders, avait fustigé une « situation de plus en plus inacceptable » et dénoncé des « marchandages » de la part de la partie turque. Comment « augmenter la cadence de production quand on n’a pas la certitude que les clients vont prendre l’avion et qu’on est obligé de le parquer? », avait-il alors demandé.

Sur quoi portaient les discussions? Difficile à dire… Mais l’on peut supposer qu’Ankara souhaitait obtenir plus que ne le prévoyaient les clauses contractuelles. Les autorités turques ont-elles eu gain de cause ou ont-elles plié devant Airbus? Mystère. Quoi qu’il en soit, la situation a fini par se déploquer, avec la livraison, le 4 avril, à Séville, du premier des 10 exemplaires attendus par les forces aériennes turques.

La Turquie devient ainsi le deuxième pays, après la France, à recevoir un A400M « Atlas ». Un second devrait suivre cette année. Le calendrier prévoit deux livraisons par an jusqu’en 2018.

Pour le moment, 174 exemplaires de l’A400M ont été commandés par l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne, la France, le Luxembourg, la Malaisie, le Royaume-Uni et la Turquie.

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