Golan : Israël a bombardé des sites militaires syriens

« Nous agirons avec force pour assurer la sécurité d’Israël », avait prévenu, le 18 mars, Benjamin Netanyahu; le Premier ministre de l’Etat hébreu, tout de suite après l’explosion d’une bombe artisanale sur le plateau du Golan ayant blessé 4 (et non 3 comme indiqué précédemment) militaires israéliens, dont un très gravement. Et il a tenu parole.

Par le passé, plusieurs incidents avaient été signalés sur ce territoire partiellement arraché à la Syrie par Israël lors de la Guerre des Six Jours en 1967 avant d’être annexé. Mais là, Il s’est de l’incident le plus grave pour Tsahal depuis le début de la guerre civile syrienne. Peu après, l’artillerie israélienne a riposté, en ciblant des positions militaires syriennes.

Mais les représailles n’en sont pas restése là puisque l’aviation israélienne a bombardé, quelques heures plus tard, plusieurs sites syriens, tuant un soldat et en blessant 7 autres. Parmi les positions visées « qui ont servi à mener l’attaque contre les soldats de Tsahal » figurent « une infrastructure d’entraînement de l’armée syrienne, des quartiers généraux militaires et des batteries militaires ».

« L’attaque contre les troupes de Tsahal hier est une escalade de  violence inacceptable en provenance de Syrie. Nous ne tolérerons pas cette menace contre les civils et soldats israéliens et nous continuerons à remplir notre mission en protégeant et défendant Israël des hostilités syriennes », a expliqué le lieutenant-colonel Peter Lerner, porte-parole de l’armée israélienne.

Plusieurs zone du côté syrien du plateau du Golan sont contrôlées par des rebelles hostiles à la fois à Bachar el-Assad et à Israël. D’après les autorités israéliennes, des combattants du Hezbollah, la milice chiite libanaise alliée de Damas, y seraient également présents. Orient compliqué…

« Nous considérons que le régime d’Assad est responsable de ce qui se passe sur son territoire et s’il continue à coopérer avec les agents terroristes qui cherchent à nuire à l’Etat d’Israël il paiera un prix élevé », a fait valoir Moshé Yaalon, le ministre israélien de la Défense.

« Nous ne tolérerons aucune atteinte à notre souveraineté ou toute attaque contre nos soldats et nos citoyens et nous réagirons avec détermination et avec force contre quiconque tente d’agir contre nous, à n’importe quel moment et n’importe où, comme nous l’avons fait cette nuit », a-t-il ajouté.

A Damas, l’on a condamné ces bombardements. Mais, curieusement, aucune mesure de représailles n’a été évoquée. Du moins pour le moment.

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