Centrafrique : Un hélicoptère français touché par des tirs
Un hélicoptère de type Fennec de l’armée de l’Air, engagé dans l’opération Sangaris, en Centrafrique, a été touché par des tirs alors qu’il survolait Bangui, la capitale, le 10 janvier dernier, jour où Michel Djotodia, alors président de transition centrafricain grâce à l’appui de l’ex-coalition rebelle de la Séléka, a annoncé sa démission.
Cette information, que l’on doit au quotidien Libération, a été confirmée par l’Etat-major des armées à Paris. « Un Fennec a effectivement été touché par un impact d’arme légère d’infanterie, l’équipage n’a pas été touché », a indiqué le colonel Gilles Jaron, son porte-parole.
Selon le quotidien, qui cite une source « proche du dossier », une balle est « passée tout près du pilote » de l’hélicoptère Fennec. Ce dernier, endommagé, a dû se poser précipitamment. Il est actuellement en cours de réparation.
Outre les hélicoptères Puma et Gazelle, la Force Sangaris dispose également de deux appareils de type Fennec, arrivés l’un et l’autre des bases aériennes d’Orange (EH 05.067 Alpilles) et de Villacoublay (EH 03.067 Parisis) par avion de transport Antonov.
Aucune autre précision concernant les circonstances de cette attaque n’a été avancée. Cela étant, l’impartialité de la Force Sangaris est régulièrement remise en cause par les combattants de l’ex-Séléka, lesquels accusent les militaires français de prendre parti pour les miliciens anti-balaka alors que Paris ne cesse d’expliquer que leur mission est de désarmer tous les groupes armés actifs dans Bangui, quelle que soit leur origine.